1 Avant-propos
Enseigner la grammaire n’est pas chose facile. Le seul fait d’annoncer à des apprenants que l’on va aborder un problème de syntaxe ne suffit pas à susciter l’enthousiasme. Même s’il arrive que l’on suscite l’hilarité, dans un tel cours, par exemple, parce que les exemples sont comiques, il vaut mieux ne pas trop compter sur un amusement qui ne saurait être garanti. Il est préférable de faire en sorte d’intéresser les apprenants à ce qu’ils font, partant du principe que l’on comprend mieux et que l’on retient avec plus de facilité ce que l’on a découvert par soi-même. Ainsi, c’est en pratiquant le travail en groupes, piloté par un cahier de l’apprenant qui fournit les sujets de réflexions tout en assurant la marche à suivre que les apprenants arriveront à leur but. : comprendre, être capable d’expliquer ce que l’on a saisi, et savoir s’en servir à l’avenir. Et tout cela s’étant déroulé dans la bonne humeur et la joie de la découverte.
2 Quelle grammaire ?
2.1 Grammaire intuitive / Grammaire cognitive
Lorsque le jeune francophone (nous l’appellerons jeune natif) arrive à l’école primaire, il sait déjà dire beaucoup de choses en français. Pour exprimer ses idées, il construit ses phrases selon une grammaire dont il ignore les règles. Il s’est construit lui-même sa syntaxe par l’imitation de ses proches, qui ont su le corriger, lorsqu’il se trompait, le plus souvent sans employer la moindre règle. L’école va se charger de lui expliquer les règles qui président à cette grammaire intuitive, règles dont il n’a pas eu besoin. On précisera les règles d’accord, les règles de construction des phrases, puis des textes, les conjugaisons, et l’on enrichira ses connaissances et ses possibilités en lui apprenant une grammaire cognitive, correspondant à l’évolution de son cerveau, lui permettant d’exprimer des idées plus complexes et qui nécessitent l’emploi de règles.2.2 Problèmes de l’acquisition d’une grammaire intuitive.
S’il est naturel que le jeune natif apprenne sa langue maternelle, au début, en se constituant une grammaire intuitive, le problème est plus complexe pour le jeune immigré dont les parents parlent, à la maison, une langue étrangère, celle de son pays d’origine, laquelle langue sera sa langue maternelle, ce qui relèguera le français au rang de langue seconde. Cette grammaire intuitive se constituera au contact des petit Français ou des autres enfants d’immigrés parlant une langue inconnue, ce qui fait que le français sera la langue commune à des enfants qui n’ont pas d’autre langue, et prendra le rang de langue véhiculaire. Il est évident que le temps consacré à cet apprentissage intuitif est bien moindre que celui passé par les autochtones à apprendre leur langue maternelle. Pour ce qui est de la correction, il n’est pas sûr que les autres enfants, avec lesquels le petit immigré va parler, soient en mesure de le corriger, en cas de faute, comme le ferait un parent ou une grande sœur. Le manque de temps et le manque d’efficacité des correcteurs expliquent la faiblesse de la grammaire intuitive des petits immigrés non-francophones. Lorsque l’on envisage le français en tant que langue étrangère (FLE), le problème est tout autre. En effet, lors du premier cours de français, les élèves non francophones ne possèdent pas la moindre connaissance de FLE. Dans ce cas, comment faire en sorte de leur faire acquérir, en démarrant à zéro et à raison de 5 heures par semaine (ou moins encore, selon les cas), une grammaire intuitive. Es si l’on considère que, dans une heure de cours, à raison de 30 élèves par classe, dans laquelle l’>enseignanteparle la moitié du temps, il ne reste plus qu’une minute par heure à l’élève pour pratiquer la langue qu’il est en train d’apprendre, on voit bien que la constitution d’une grammaire intuitive est mission impossible. Pourtant, il y a eu au moins une tentative dans les années soixante : la méthode Evrard et Stürzer (professeurs à l'Ecole militaire préparatoire d'Aix-en-Provence). Cette méthode appliquée à l’allemand consistait à se constituer une grammaire intuitive en répétant puis en manipulant des structures grammaticales sans apprendre la moindre règle.Déclinaison des adjectifs qualificatifs :
Emploi des pronoms relatifs et construction de la relative :
L’exercice se déroulait de la façon suivante :
Les efforts étaient "encouragés" par l’utilisation de punitions, d’heures de colle, voire de séances de boxe inégales, dans lesquelles seul le professeur avait le droit de boxer.
Il n’est bien sûr pas question d’employer de telles méthodes avec les élèves d’aujourd’hui. Mais il faudrait réfléchir à une méthode plus actuelle pour se constituer une telle grammaire intuitive.
2.3 La grammaire cognitive
Il est toujours déplorable que la grammaire apparaisse à ceux qui s’y frottent comme un recueil de règles imprécises, où les exceptions sont plus nombreuses que les règles.
Pour bien comprendre comment le système fonctionne, il faut avoir une vue d’ensemble, une connaissance aussi complète que possible de ce système et de son fonctionnement.
Par exemple, pour savoir pourquoi on dira « Donne-le-moi ! », et non pas, comme on l’entend trop souvent en France, * « Donne-moi-le ! », il faut recourir à l’intonation. Lorsque le me de « Tu me le donnes »se retrouve placé en dernière position, à une place donc où il doit être accentué par un accent tonique, alors que me, qui contient un e muet [mə], ne peut pas recevoir cet accent tonique, on remplace [mə] par moi [mwa] ( comme on remplace [tə] par toi [twa]). Mettre te ou me en dernière position est donc une faute qui désobéit aux lois de l’intonation. Encore faut-il connaître l'existence de ces lois.
2.4 Les points importants de la grammaire cognitive
La grammaire que l’on emploie en tant qu’enseignante doit comprendre au minimum les points suivants :
2.4.1 Le rôle de la phonétique
Le français est avant tout une langue orale. Les nouvelles informations nous viennent le plus souvent par l’oral. Lorsque l’on réfléchit pour savoir ce que l’on pourrait dire ou faire, notre cerveau utilise la langue orale pour formuler les idées.
Il est donc primordial de bien entraîner les apprenants à la compréhension orale, pour qu’ils sachent mieux décoder ce qu’on leur dit. Il faut également veiller à la production orale, que ce soit sur la réalisation des phonèmes, sur le découpage en syllabes et en mots phoniques, ou sur l’intonation.
Il est indispensable que tout >enseignante ait une formation en phonétique corrective, pour être en mesure de reconnaître la présence de fautes, d’en identifier l’origine et de savoir que faire pour améliorer la prononciation des apprenants.
Vous pourrez acquérir en autonomie une telle formation sur le site suivant :
2.4.2 L’emploi des temps
Avec ses trois voix, ses six modes et ses vingt-deux temps, le français permet un emploi des temps assez complexe.
Si l’on ajoute encore la notion d’aspect et de modalité, qui varient selon les auteurs, on arrive à un système particulièrement compliqué.
Nous conseillons dans notre livre La théorie des temps fondée sur l’emploi des traits pertinents d’utiliser les traits pertinents temporels pour expliquer l’ensemble des temps du français de façon logique.
Nous expliquons également l’avantage de remplacer le mode conditionnel, par le mode futuroconditionnel, qui unit les deux temps du futur et les trois du conditionnel.
Attention : la plus grande partie des apprenants de langues étant de sexe féminin, l’auteur d’eGrammaire a pris délibérément le parti de s’adresser à une utilisatrice. Si vous êtes un utilisateur, rectifiez de vous-même en mettant le féminin au masculin.
eGrammaire est un triptyque grammatical dont le volet central est représenté par un site d’apprentissage en autonomie. L’un des volets latéraux contient, sous la forme d’un livre, l’ensemble de la théorie grammaticale présentée sur le site. L’autre volet est un livre consacré à l’enseignante, qui lui présente, pour chaque chapitre, une façon d’aborder l’enseignement du problème abordé.
Voici l'organigramme du système eGrammaire :
En tant qu’enseignante, vous pouvez avoir plusieurs raisons d’employer eGrammaire, qu’il s’agisse du triptyque entier, ou de l’un ou deux de ses volets.
1 Pour quelles raisons eGrammaire a-t-elle été créée ?
1.1 Rendre la grammaire plus accessible
La grammaire du français langue étrangère n’est pas facile à enseigner.
Elle a la réputation d’être difficile, de connaître plus d’exceptions que de règles, et, à une époque où l’amusement, le plaisir ont tant d’importance, elle est considérée comme ennuyeuse.
La conséquence de cette vision est que les professeurs hésitent à l’enseigner, et que les apprenants sont réticents à l’assimiler.
Or, il ne fait de doute pour personne que la grammaire occupe une place primordiale, tant dans la compréhension orale et écrite que dans la production, quel que soit le média. Non seulement la correction de la langue, mais aussi la qualité de l’argumentation en dépendent, et à un certain niveau, on attend de l’utilisateur du français une argumentation sans faille.
Les raisons essentielles de l’existence d’eGrammaire sont donc de faciliter l’enseignement et l’apprentissage de la grammaire en apportant tant à l’enseignante qu’à l’apprenant une aide efficace.
1.2 Revoir l’approche et les contenus
Le but d’eGrammaire est de permettre aux apprenants d’apprendre ou de réviser la grammaire du français, dans l’optiquedu FLE (Français langue étrangère).
Cela n’empêche pas, bien sûr, de l’employer pour des gens dont le français est la langue maternelle (les natifs). En effet, la grammaire du FLE est plus exigeante que celle à usage interne, étant donné qu’elle doit être systématique, complète, claire et pertinente au plus haut point. L’étranger, contrairement au natif, n’a pas la pratique ni le sens de la langue de celui qui a commencé à parler le français bien avant d’aborder sa première règle de grammaire.
1.2.1 Les problèmes abordés
La grammaire traite 35 sujets, répartis en 4 grands groupes :
Les bases de la langue
Le groupe nominal
Le groupe verbal
L’articulation syntaxique des idées
Ainsi, eGrammaire couvre la quasi-totalité de la grammaire du français.
1.2.2 Une nouvelle approche
Certains pensent que la grammaire française est bien au point, et qu’elle remplit bien sa fonction. C’est peut-être le cas pour les natifs de la langue, qui, comme nous l’avons dit plus haut, ont commencé l’apprentissage de la langue avant de commencer à s’occuper de grammaire, et qui arrivent à appliquer des règles qu’ils ne sauraient formuler avec précision, qu’ils ont apprises de façon implicite.
Or, il suffit de l’enseigner à des étrangers, qui comptent sur les règles afin de faire juste pour se rendre compte que bon nombre de celles-ci sont imprécises, mal formulées, ou tout simplement inutilisables.
Les natifs n’en ayant pas besoin, ils ne s’en rendent pas compte.
Ainsi, nous avons été amenés à systématiser la description de ces 35 problèmes grammaticaux, et, pour certains, à changer l’angle sous lequel ils sont étudiés. Ceci vaut en particulier pour les points suivants :
1.2.2.1 Le système phonique et l’intonation
La phonétique est assez peu enseignée dans le FLE, et c’est bien dommage. En effet, tant le système phonique que le système intonatif jouent un rôle primordial dans le fonctionnement du français. Nous avons donc intégré la phonétique, et on la retrouve dans presque tous les chapitres, en tout cas chaque fois qu’elle apporte l’explication d’un phénomène, ce qui permet de montrer que beaucoup de cas que l’on considère comme des exceptions relèvent en fait de règles supérieures d’ordre phonétique.
Bien sûr, il est nécessaire que les enseignantes et les enseignants connaissent ces règles si l’on veut que leur enseignement soit à la hauteur de la tâche.
Quant à l’intonation, elle est le parent pauvre. La plupart des linguistes, mal à l’aise avec ce phénomène sur lequel ils ne se sont jamais vraiment penchés, déclarent que l’intonation n’influe que sur le style.
C’est bien dommage, car l’intonation non marquée (sans intention particulière) joue un rôle central dans la construction de la phrase affirmative, de la phrase interrogative, sur le choix des pronoms, sur les liaisons. Elle permet le codage et le décodage des idées. La connaissance de ses principes est absolument indispensable à une bonne compréhension, et permet une meilleure production orale, et même écrite.
L’intonation marquée, qui exprime une intention, permet à peu de frais de mettre en doute les propos d’un interlocuteur, d’exprimer l’évidence, la surprise ou l’indignation, et surtout, de reconnaître si l’on est pris au sérieux ou non.
1.2.2.2 Nouvelle approche de la théorie des articles
L’article français pose de nombreux problèmes aux étrangers. À première vue, il n’en pose pas aux natifs qui méconnaissent complètement les difficultés auxquelles les étrangers sont confrontés, ce qui ne les empêche pas de faire des fautes, eux aussi, même si elles sont le plus souvent différentes de celles des étrangers.
Pourtant, les véritables professeurs de FLE ont entendu parler de l’article partitif, qui est censé permettre aux étrangers de comprendre l’article. Les étudiants français futurs enseignants de FLE que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans une université où je présentais mes logiciels, n’en avaient, pour la plupart, jamais entendu parler./p>
Pour permettre une approche complète de l’article, nous avons ajouté aux concepts connus de défini / indéfinis, ceux de quantité/qualité, dénombrable/non dénombrable et les effets de la valence du verbe , sans lesquels une théorie des articles ne tiendrait pas debout./p>
1.2.2.3 Présentation des conjugaisons temps par temps
Bien sûr les apprenants ont toujours dû assimiler les conjugaisons. Le problème de leur apprentissage est que l’on apprend souvent verbe par verbe. Pour élargir le champ de vision des apprenants, nous ajoutons l’apprentissage temps par temps, en déduisant chaque temps de son temps parent.
1.2.2.4 Intégration de la valence des verbes. Nouvelle approche des compléments dus à la valence
Il existe un très grand nombre de Français qui n’ont jamais compris ce qu’était un complément d’objet direct, un complément d’objet indirect, voire un complément d’attribution.Cela ne les empêche pas de vivre, même si beaucoup, même parmi les journalistes qui travaillent à la radio, à la télévision ou dans la presse écrite, de même que de nombreux experts en géopolitique ou en économie, savent de moins en moins accorder les participes conjugués avec avoir, parfois même ceux qui sont conjugués avec être, ou croient que le relatif lequel peut se rapporter à des antécédents féminins et pluriels, comme : « *la méthode avec lequel ils travaillent. », que l’on entend régulièrement, par exemple, dans la bouche de professeurs d’économie exerçant dans des universités, voire dans les grandes écoles, au lieu de « la méthode avec laquelle ils travaillent..
Pour permettre aux apprenants de FLE de reconnaître les compléments, nous avons intégré systématiquement l’étude de la valence des verbes, et changé la dénomination des compléments pour en tenir compte. Cela facilite la compréhension de la construction des phrases, du choix des pronoms personnels, des pronoms relatifs, ou l’accord du participe.
1.2.2.5 Nouvelle théorie de l’utilisation des temps simples du passé.
L’explication que l’on donne de l’emploi de l’imparfait et du passé simple (ou de son remplaçant à l’oral, le passé composé) est l’exemple même d’une théorie mal construite. On parle d’habitude, de description, d’actions longues ou brèves, d’action qui sert de cadre à une autre, sans jamais expliciter ce que l’on entend par là. D’ailleurs, ces concepts ne sont pas utilisables :
Ainsi, donc, les règles couramment employées semblent fausses.
Et c’est justement parce que nous en avions assez d’expliquer l’emploi des temps avec des règles souvent prises en défaut, que nous avons mis au pont une théorie tout à fait différente, mais fondée sur la logique, qui fonctionne, et qui a permis à des générations de futurs professeurs d’apprendre autrement.
1.2.2.6 Nouvelle présentation de l’utilisation des modes et des temps.
L’utilisation des voix, des modes et des temps est présentée de façon systématique, car c’est en système que tout cela doit être appris.
Dans nos ouvrages: Théorie des temps grammaticaux fondée sur l'emploi des Tpt (traits pertinents temporaux), Enseigner les traits pertinents temporaux et Unifier l'emploi des temps par l'utilisation des traits pertinents temporaux, nous mettons au point une nouvelle théorie, celle des Tpt, qui permet de définir logiquement l'emploi des modes et des temps.
1.2.2.7 Le discours rapporté.
Le discours rapporté, avec le choix des conjonctions, le choix des temps, et celui des adverbes de temps, est souvent l’oublié des grammaires, et les apprenants doivent grappiller à différents endroits pour en faire le tour.
1.2.2.8 Nouvelle présentation des subordonnées. Intégration de l’argumentation.
L’argumentation est impensable sans l’utilisation systématique des subordonnées circonstancielles. Il faut posséder l’utilisation différenciée des conjonctions et locutions conjonctives, l’emploi des modes et celui des temps qui correspondent, ainsi que l’utilisation d’équivalents quand besoin est, les compléments avec leurs prépositions, les adverbes, les participes présent ou passé, les infinitifs.
La grammaire établit des liens entre les différents chapitres, car dans ce système, bien des éléments sont interdépendants.
2 Le site www.egrammaire.com
2.1 Qu’est-ce que eGrammaire
eGrammaire est un site dont l’adresse est:www.la-grammaire-du-fle.com .
Il est ouvert gratuitement à tous ceux qui estiment pouvoir en avoir besoin.
Il offre une grammaire complète du Français Langue étrangère (FLE), composée de 4 modules principaux :
eGrammaire propose aux enseignants un deuxième volet leur proposant :
2.2 Des explications pédagogiques et didactiques sur la façon d’enseigner la grammaire du français langue étrangère en général pour commencer, puis unité par unité.
À ceux qui enseignent le français, mais qui ne veulent pas se charger d’enseigner la grammaire, eGrammaire propose de s’occuper de l’apprentissage de cette dernière en permettant à l'apprenant un travail en autonomie. >
Le public
Le public dépend du volet.
Le volet « apprenant » s’adresse :
Le volet « >enseignante» s’adresse exclusivement aux enseignantes qui s’intéressent comme apprenants ou comme enseignants à la grammaire du FLE et au travail en autonomie.
2.3 Les objectifs
Les objectifs sont nombreux et variés, mais ils ont tous pour point commun : l’apprentissage de la grammaire du FLE. Les utilisateurs peuvent :
2.4 Vouloir réviser une unité ou plusieurs pour des raisons diverses.
Préparer un examen dans le cadre d’études (professeur de français, orthophoniste) Compléter leurs connaissances, ou les préciser en tant qu’enseignantes de FLE.
Les moyens proposés
Comme décrit plus haut, eGrammaire propose :
2.4.1 Le savoir et les compétences
Un module d’acquisition du savoir, composé de 35 unités, propose pour chacune d’elle :
Le savoir est proposé selon le système de la difficulté fractionnée, pour faciliter l’apprentissage. Les problèmes sont présentés du plus simple au plus compliqué, chaque étape se construisant sur l’étape précédente.
Les étapes sont accompagnées d’exercices autocorrigés destinés à tester immédiatement l’acquisition du savoir avant de continuer la progression.
Chaque unité est replacée dans le contexte général : on propose à l’apprenant, avant qu’il n’aborde l’unité (test, explications, test) une liste de prérequis, c’est-à-dire de connaissances nécessaires à l’apprentissage de l’unité.
Tout est donc fait pour proposer à l’apprenant un apprentissage à sa portée, ordonné, étagé dans sa difficulté.
2.4.2 Apprendre à apprendre
Le module « apprendre à apprendre » propose:
2.4.3 Motivation
L’apprentissage en autonomie nécessitant une motivation à toute épreuve, eGrammaire permet à l’apprenant de réfléchir, en cas de besoin, sur cette motivation. Là aussi, il propose :
Le livre Introduction à la Phonétique corrective du FLE vient de sortir. il contient le texte complet de la grammaire de ce site et les activités et exercices pour les apprenants.
++ © Christian Meunier ++